La communauté uniforme
ISABELLE BOISCLAIR
« Les adultes (hommes) sont responsables : ils s’habillent de vêtements ternes et ne rigolent pas tous les jours. »
Yves Bonnardel, La domination adulte
Plusieurs ont soulevé l’immense écart entre les dress codes masculin et féminin, se demandant par exemple si Sheryl Sandberg aurait pu réussir si elle s’habillait comme Mark Zuckerberg[1], revêtant quotidiennement jeans, t-shirt, coton ouaté. Sandberg la joue pourtant plutôt sobre[2], mais elle paraît extravagante à côté du chef[3].
En novembre 2014, Karl Stefanovic, journaliste australien, dévoilait avoir porté le même costume à la barre de l’émission du matin pendant un an, sans que personne ne l’ait remarqué[4]. « Moi, je suis jugé sur la qualité de mes interviews, sur mon épouvantable sens de l’humour, en gros, sur la façon dont je fais mon travail », a réagi le présentateur, cité par le site d’information australien. « Alors que les femmes sont davantage jugées sur ce qu’elles portent et sur la façon dont elles sont coiffées », s’est désolé le journaliste. Richard Stewart, le maire de Coquitlam en Colombie-Britannique, a tenté la même expérience : il a porté le même costume pendant… 15 mois. « Aucun de ses collègues ni même sa famille n’ont noté ce qu’il portait tout au long de sa petite expérience.[5] » Le comble est bien qu’ils aient dû eux-mêmes souligner la chose.
Deux autres journalistes, un homme et une femme[6], ont tenté l’expérience, en portant un t‑shirt gris et un jean foncé durant un mois. « Compte rendu de deux expériences bien différentes[7] », rapporte-t-on. Si les expériences en elles-mêmes ne sont pas si différentes – à ceci près que la fille agrémente sa tenue d’un foulard différent chaque jour, ce qui en dit quand même beaucoup sur l’injonction à la variété –, les conclusions respectives, elles, le sont : l’une dit avoir hâte de retrouver son garde-robe – et le casse-tête qui vient avec : « Mais déjà, je réfléchis… que vais-je mettre demain ? » –, le second projette de courir s’acheter d’autres t‑shirts gris. La journaliste reconnaît tout de même quelques avantages dans l’usage du costume uniforme : « Je ne peux nier le gain de temps en matinée. Impossible de changer de tenue une ou deux (ou trois) fois. » Gagner du temps… et de l’argent. Garnir un walk-in coûte certainement plus cher que de stocker quelques jeans et quelques costards, interchangeables pour moult occasions. Alors qu’une robe cocktail, ce n’est pas une robe de gala, et ce n’est pas non plus une robe de travail.
Une autre femme, Matilda Kahl, directrice artistique d’une agence de publicité new-yorkaise, a décidé, elle, non pas de faire le test, mais d’adopter le même vêtement chaque jour, à l’instar de Steve Jobs et Mark Zuckenberg[8], question d’éviter de perdre du temps et de détourner l’attention de l’essentiel[9].
Mais il s’agit là d’une exception exceptionnelle… Imagine-t-on Pénélope ou même Céline Galipeau ou Pascale Nadeau porter les mêmes vêtements – ne serait-ce qu’un veston, ne serait-ce que deux jours de suite –, sans que personne le remarque? Pendant un an? On n’y pense même pas! À moins, peut-être, surtout dans le cas des présentatrices de nouvelles, que ce veston soit sobre, vraiment sobre, beige, terne, soit le contraire de remarquable. Digne de passer inaperçu, donc. Or, c’est là que tout se joue : les femmes sont soumises à l’injonction d’être remarquées – remarquables. Elles doivent fasciner par leur beauté, aveugler par leur magnificence; c’est ainsi qu’on aime les mettre en poèmes, en photos, en films, en publicité. Elles doivent être superbes en tout temps. Condamnées à la séduction. Comme ça, on pourra leur dire : « eh, tu es superbe » et dire d’elles : « quelle femme superbe! » – autrement, ce qu’elles risquent d’entendre, c’est plutôt : « quel boudin! », « non mais ce décolleté, ça ne va pas? ». Voilà ce à quoi doivent tendre les femmes : être quelqu’une dont on dit qu’elle est superbe.
Du côté des filles : de la variété
Au premier chef, le vêtement est fonctionnel. Il s’agit de se protéger – du froid, des intempéries, etc. Mais au-delà, il est surtout un vecteur symbolique. Même s’il est utilisé pour désigner, précisément, les fonctions, il a aussi une potentialité à signifier de nombreux traits identitaires, qu’ils soient désirés ou non : classe sociale, choix esthétiques, mais aussi culture d’appartenance, et surtout, surtout, le genre. Car ici comme dans la société, le genre traverse l’ensemble, la séparation des vêtements pour hommes et femmes dans toutes les boutiques en témoignent. Et s’il y a parfois du commun dans un costume donné, comme pour les agents de bord des compagnies aériennes par exemple, la plupart du temps, le vêtement existe en version pour femmes et en version pour hommes – parfois c’est pour ainsi dire pareil, seule la coupe diffère, mais le plus souvent, il y a des variations assez marquées. Et hors du costume, là, c’est la grande disparité : le costume des hommes reste pour ainsi dire uniforme, tandis que le costume des femmes frappe par sa variété. Qu’on en juge : des p’tits hauts des boléros des mantilles des corsets des collants des jupes – des longues des courtes des droites des plissées des déstructurées – des blouses des vestes – des transparentes des chamoirées des unies des bariolées.
Tout est sujet à variation.
La couleur. Toutes les couleurs, là où les hommes n’ont droit qu’à la palette du beige-vert-marine-gris-brun-noir.
La coupe. Ample, ceintrée ici, ceintrée là, garnie de plissés, juste au corps, décolleté ici, décolleté là, ajusté, etc.
La texture. Tous les tissus sont permis, de la soie et de la dentelle, du plus mince au plus épais, du plus compact au plus transparent; textures juxtaposées, superposées…
Les fantaisies. Des boucles, des rubans, des boutons. Des jours (ça, c’est des petits trous dans le tissu).
Les motifs. Les hommes ont les rayures et les carreautés; les femmes : les paisley, les p’tits pois, les vichys, les pieds-de-poule, et mille autres.
Les imprimés. Voyez les motifs abstraits, les dégradés, et puis des oiseaux, des ananas, des cœurs et des fleurs, des fleurs, des fleurs, des fleurs.
Les agencements. « C’est beau ton foulard, ça va chercher le bleu de ta jupe. »
Et ça, c’est pour les vêtements; les femmes sont tenues à la variété aussi pour les coiffures.
Les cheveux. Très courts, courts, mi-longs, longs, très longs. Raides frisés ondulés bouclés. Coiffés. Attachés, tressés, en chignon serré, chignon relâché. Bruns noirs blonds blonds blonds blonds. Blancs. Roses. Rouges. Bleus. Mauves. Verts. Fauves. Avec des mèches avec pas de mèches.
Les accessoires de cheveux. Des barrettes, des chouchous, des élastiques, des peignes à cheveux.
Le maquillage – sur le visage, sur les ongles, de mains et de pieds.
Et les bijoux. Bagues. Bracelets. Colliers. Boucles d’oreille. Broches.
Sans parler des accessoires. Foulards. Ceintures, et mille autres colifichets – Eh! il y a des boutiques complètes consacrées aux accessoires féminins.
Et les leggings! Mi-cuisse, sous le genou, ou à la cheville, dans toutes les couleurs.
Et les chaussures. Talons plats, talons hauts, talons aiguilles, semelle plateforme. Une immense variété de couleurs, de styles, de motifs, d’attaches…
Des souliers et des bottes pour aller avec les robes, d’autres pour aller avec les pantalons étroits, d’autres avec les pantalons évasés (non, on ne porte pas les mêmes souliers avec un skinny qu’avec un pantalon ¾ évasé), des sandales pour aller avec les shorts, d’autres avec les minijupes, des bottillons avec ceci, d’autres avec cela – y a la hauteur du talon qui varie, y a la couleur, et puis le style. Ça commence à faire beaucoup de critères à accorder – faudrait surtout pas commettre de faute de goût. Les hommes? Mmh. Des talons plats, des souliers noirs ou bruns, bout rond ou bout pointu. C’est pas mal ça. Oh bien sûr le soulier sport, le sneaker, à la limite les sandales, mais celles-ci ne connaissent alors jamais toutes les variétés de possibles qu’offrent les sandales pour femmes.
Et je n’ai pas parlé des sacs à main… ni des soutifs, d’ailleurs. Ni des costumes de bain.
Oui madame. Toussa toussa.
Toussa pour quoi? Tout ça pour ça : « oh, elle est ben belle, ta jupe! », « c’est beau ce que tu portes! », « wow, t’es ben belle! », qui révèlent en creux ce qui est attendu, au fond, par cette pratique de se présenter toujours all dressed. Ces compliments qui confortent, qui attestent qu’on est belles – peut-être même la plus belle.
Du côté des hommes : la communauté uniforme
Justin Trudeau, Barack Obama et Enrique Peña Nieto s’avancent sur un tapis rouge[10]. Les trois portent des complets bleus – presque la même couleur – une chemise blanche, l’un une cravate rouge, l’autre une cravate bleue, l’autre une cravate rayée rouge et bleu. Que d’originalité! Et le mot le dit : c’est complet, c’est suffisant, c’est assez. C’est tout, c’est entier.
Alors que les femmes doivent se distinguer, les hommes portent l’uniforme, pour bien souligner leur appartenance à la communauté.
Les variations déclinaisons chez les hommes se jouent surtout selon les domaines d’activités. Bien sûr, la classe sociale y laisse ses marques. Le marqueur de classe, c’est ultra important. Avocats hommes d’affaires hommes politiques consultants vendeurs de chars banquiers, tous en « complet » – oh il y a bien variation : avec ou sans cravate[11]. Les ouvriers portent des bleus de travail. Quand j’étais petite, tous les ouvriers portaient ces costumes bleus ou verts (je trouvais tellement beau ce vert; adolescente, je m’étais acheté un blouson); parfois en deux morceaux, parfois en overall; vinrent les jeans, cet autre uniforme qui aura eu le mérite de mettre tout le monde sur un même pied – dans les mêmes fesses[12]. Le technicien : jeans noirs, t‑shirt noir ou gris – ou alors, tiens, kaki. Le prof : selon les disciplines, certains s’assimilent à l’homme d’affaires, tandis que d’autres s’inspireront de la figure de l’artiste/l’intellectuel : gilet manches longues, éventuellement un veston relax – en tweed, ou velours côtelé, tiens, ça a un certain chic. Le sportif : pantalon de toile de coton, t-shirt, molleton, souliers de marche. Quand il fait plus froid, tous, hormis les hommes d’affaires et les profs, revêtent la chemise carreautée.
À chacun son uniforme. Uniforme, comme dans forme unique. Mais aussi en l’occurrence, ces uniformes effacent efficacement les formes. Du coup, on est persuadé que les hommes n’en ont pas, de formes. Pas de corps. Tandis que les femmes, eh, c’est multiforme.
Beau paradoxe, non? Là où la diversité est permise, voire imposée aux unes, elle est cachée sous l’uniforme pour les autres. Bizarre que la diversité soit autorisée aux femmes là, pour mettre en évidence leur corps, attirer le regard sur lui, alors que la restriction du champ des possibles a été leur lot : vierge, mère, ou putain. Le choix est restreint. Certes, c’est plus ouvert aujourd’hui – du moins dans le champ socioprofessionnel. N’empêche, ces archétypes ont la vie dure et structurent encore grandement l’imaginaire.
L’uniforme est certes imposé à certains corps de métier féminins, notamment les infirmières, ainsi reconnaissables dans l’hôpital, faciles à distinguer des médecins, revêtus, eux, de sarraus blancs – uniformes. Qu’à cela ne tienne. Les costumes d’infirmières se verront eux aussi chargés de distinguer qui est la plus belle, dis-moi, dis-moi. Déclinaison de couleurs pastels, de coupes et de p’tites dentelles ici, de p’tits motifs là. Tiens, c’est bizarre, non, que maintenant qu’il y a de plus en plus de femmes médecins, le sarrau reste indéfectiblement blanc, indéfectiblement uniforme? On peut voir ici le triomphe de la profession, fondée sur l’autorité du masculin, et toujours signe d’autorité. Ah ben tiens, justement, le monde des artistes, là, c’est pas sérieux, donc les hommes ont droit à une dérogation. L’Artiste mâle sera autorisé à un peu d’excentricité.
Le temps du loisir
Le loisir échappe au costume, mais pas à l’uniforme. Au golf, comme les golfeurs tu t’habilleras; en vélo ou à la course, comme les cyclistes, comme les coureurs tu t’habilleras – les filles aussi jouent au golf, roulent à vélo et courent, mais ici aussi, leurs vêtements arboreront couleurs motifs qui assureront que c’est bien un costume féminin – on ne saurait jouer l’indistinction, voyons, on ne saurait pas à qui on a affaire.
Autre différence : si, dans les hautes sphères, nombre de femmes adoptent les uniformes masculins, portant le tailleur, camouflant ainsi leur appartenance à la communauté des femmes (il s’agit d’être prise au sérieux, après tout. Dans la classe politique, Françoise David tranche. Rarement revêt-elle le veston, que la majorité de ses consœurs ont adopté. La voir paraître sans uniforme souligne à quel point celui-ci agit comme une armure, semblant protéger le corps, sa matérialité), eh bien, quand les hautes sphères vont au cocktail ou au gala, les femmes troqueront leur veston contre une belle parure, pour mieux endosser leur fonction de divertissement. Tandis que les hommes portent toujours le costard, qu’ils soient en travail ou en gala. En sortie, les plus audacieux risqueront une cravate colorée ou à motifs – woot woot! Et cette cravate, il faut bien voir : elle fait fonction de sésame devant les boutons de la chemise, là où, du côté féminin, entrez, c’est ouvert.
Au bilan. Pour les hommes, quoi? Neuf variations? Le haut : le t-shirt ou le polo. Pour sortir : la chemise, et dans certains milieux, cravate. Le jeans ou le pantalon d’habit. Pour les femmes… 2 186 644 combinaisons – au moins. Ce dispositif uniforme a pour effet, du côté des hommes, de souligner leur appartenance à la communauté, au boys’club. Il ressort aussi de tout cela l’impératif qui pèse sur les femmes pour échapper, elles, au commun. Elles sont toutes singulières, toutes plus belles les unes que les autres, et doivent se démarquer de l’ensemble. Elles doivent, en tout temps, se distinguer (je ne parle pas des talents et compétences, là, non non) se distinguer du lot. Et pour cela, les vêtements sont leurs meilleurs outils.
Flashes
Du matin au soir, la télévision nous rappelle cette division vestimentaire entre les hommes et les femmes. Émission du matin : l’animateur de l’émission d’informations est en costume, gris pâle – gris terne. Une des femmes du panel qui l’entoure porte une robe d’un vert éclatant, sans manches, dont le plastron est fait d’un tissu ajouré, l’autre un costume tailleur noir et blanc, à motifs géométriques, et talons hauts. Ça reste sobre, on est le matin. N’empêche : lui, demain, sera pareillement habillé, tandis qu’elles devront arborer un outfit tout à fait différent. Mais au talk-show de fin de soirée, parmi les invité.e.s de l’animatrice – qui aura fait un p’tit tour sur elle-même en ouverture pour que chacun puisse admirer sa tenue –, le chanteur est en t-shirt et en jeans (c’est l’uniforme consacré), la chanteuse, sandales à talons hauts, jupe étroite et blouse paysanne qui laisse ses épaules découvertes, petit froufrou qui borde le tout (tout au long de l’entrevue elle devra ajuster le bustier, en arrière, en avant, sous l’aisselle. Les gars sont à l’aise, les filles doivent toujours s’ajuster. S’ajuster. S’assurer que leur mèche de cheveux tombe bien; affairées, toujours : jamais oublieuses de leur apparence).
Condamnées à la variété
Destinées à plaire, les femmes sont condamnées à leur constant renouvellement – à la « variété ». Pensons-y : c’est aussi le nom que l’on donne à ce segment de productions artistiques destiné à nous « divertir »… Ressort ainsi de cet examen que la fonction première de tous ces falbalas, c’est bien de divertir les hommes. Être de belles parures à leur bras. Ainsi mises en compétition, les femmes sont condamnées à se distinguer les unes des autres, à en faire toujours plus, pour être élue l’Élue (oui oui c’est voulu). C’est bien de cette compétition dont Nelly Arcan nous parle, tant dans Putain que dans À ciel ouvert, et qui pousse les femmes à se faire violence pour être la plus belle pour aller danser. Et paradoxalement, alors qu’elles doivent se distinguer les unes des autres – pour être la plus belle d’entre toutes – elles sont soumises à l’impératif de se ressembler toutes (cf. Les filles en série, de Martine Delvaux). C’est qu’il y a des modèles qui dictent le beau, lequel devient enviable, et se trouve dès lors copié, mille fois. Tandis que pour les hommes, nul besoin de recourir à ces excentricités. Leur uniforme passe-partout les assure d’être raccord en tout temps et en tous lieux. Il recouvre bien leur corps – comme celui des femmes à la fin du 19e siècle, tiens. Quelle différence y a-t-il entre un complet bleu et un complet bleu? Il n’y en a pas. C’est bien l’uniforme officiel de la communauté des hommes, masculinité garantie, qui les immunise contre tout commentaire désobligeant, contre tout jugement public.
Combien de femmes, dans quelque domaine que ce soit – politique, culture, sport –, ont reçu des commentaires à propos de ce qu’elles portaient? C’est le prix de la diversité que ces compliments que les hommes ne reçoivent jamais. Et je ne parle même pas du slut-shaming dont sont l’objet beaucoup de femmes artistes, non, seulement de l’appréciation constante de leur apparence. Constamment sous la loupe.
[1] Jen Hubley Luckwaldt, « Could Sheryl Sandberg Dress Like Mark Zuckerberg and Succeed? », PayScale, juin 2016, https://www.payscale.com/career-news/2016/06/could-sheryl-sandberg-dress-like-mark-zuckerberg-and-succeed
[2]https://www.google.ca/search?q=sheryl+sandberg&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjQ-PTTlM7NAhWGMx4KHRz7BiAQ_AUICCgB&biw=1257&bih=675
[3]https://www.google.ca/search?q=mark+zuckerberg&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi30ZWclc7NAhWI2R4KHdiYDSEQ_AUICCgB&biw=1257&bih=675
[4] « Australie : pour dénoncer le sexisme, un présentateur télé porte le même costume pendant un an », FranceTvInfo, 17 novembre 2014, https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/pour-denoncer-le-sexime-un-presentateur-tele-porte-le-meme-costume-tous-les-jours-pendant-un-an_746460.html
[5] « Un maire porte le même costume pendant plus d’un an pour dénoncer le sexisme », Radio-Canada, 23 février 2016, https://ici.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2016/02/23/002-maire-richard-stewart-coquitlam-vetement-suit-sexisme-femmes-politique.shtml
[6] Nicolas Bérubé, « Un mois dans les vêtements de Zuckerberg », La Presse, 15 avril 2016, https://plus.lapresse.ca/screens/22b323a9-ed8d-4cc8-80be-d0c449697200%7Cc03-pBDQYTsG.html
[7] Nicolas Bérubé, « Porter des vêtements identiques chaque jour », La Presse, 29 avril 2016, https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201604/29/01-4976396-porter-des-vetements-identiques-chaque-jour.php
[8] On évoque aussi souvent, dans cette liste, Barack Obama. Mais dites-moi, quelle différence y a-t-il entre lui et tous les hommes politiques?
[9] Matilda Kahl, « Why I Wear The Exact Same Thing to Work Every Day », Harper’s Bazaar, 3 avril 2015, https://www.harpersbazaar.com/culture/features/a10441/why-i-wear-the-same-thing-to-work-everday/ ; « Le chemisier blanc de Matilda », https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201604/29/01-4976396-porter-des-vetements-identiques-chaque-jour.php
[10] Anne-Marie Yvon, « Les droits humains : à l’ordre du jour des rencontres des dirigeants nord-américains? », Radio-Canada International, 29 juin 2016, https://www.rcinet.ca/fr/2016/06/29/droits-humains-dirigeants-nord-americains-enrique-pena-nieto-justin-trudeau-barack-obama-sommet-des-leaders-nord-americains/
[11] Dans Le sexe des étoiles, Marie-Pier, le personnage transsexuel créé par Monique Proulx, désigne les fonctionnaires par « Les Cravates » – avec majuscule initiale – soulignant ainsi la communauté formée par les porteurs de la chose.
[12] Les jeans, c’est démocratique oui, mais bien vite, fallut réintégrer le marqueur de classe, vite, des jeans bas de gamme des jeans haut de gamme. C’est ben beau la démocratie mais faut pas charrier. Faut marquer. Le sexe, le genre, la classe.